Le Pont Romain

Le Pont Romain

Le Pont Romain , ancré dans la roche,  a toujours fait le lien, malgré les crues de l’Ouvèze, entre le centre-ville et la cité médiévale sur les hauteurs. 

Composé d’une seule arche de 17 m de long et 9 m de large, cela en fait le plus large des ponts de la Gaule Romaine. 

Sa construction remonte à la fin du 1er siècle de notre ère. 

Classé monument historique en 1840, il compte parmi les rares ponts antiques encore utilisés de nos jours.

A l’époque du Comte de Toulouse, il avait un rôle stratégique : c’était un passage obligé qui servait de poste de péage. Au XVe siècle, il servit de poste de surveillance. 

Article par J-M Mignon et J-L Paillet

Cet article de Mignon et Paillet est le meilleur sur les origines et les modifications du pont. Il contient des aquarelles et des vieilles photos que l'on ne trouve pas ailleurs. A lire!

Prosper Mérimée

 

 Il écrivait “La ville actuelle occupe encore la cime et le penchant de la colline, où l’on distingue quelques vestiges de ses anciennes fortifications. Peu à peu, elle s’est étendue jusqu’au-delà de la rivière.


Le pont qui sert de communication entre les deux parties de la ville, est romain, et à l’exception du parapet, qui est tout moderne, il ne parait pas qu’on y ait jamais fait de réparations ; au contraire, on a retiré les crampons de métal qui liaient les gros blocs de pierre qui le composent : ils sont d’ailleurs si bien appareillés que la solidité de la construction n’en semble pas altérée.

Cependant l’Ouvèze, comme toutes les rivières de montagnes, devient quelquefois un torrent impétueux : mais il n’y a que l’homme qui puisse venir à bout d’un monument romain."

Lors de son passage à Vaison, Prosper Mérimée, Inspecteur Général des Monuments Historiques, s’est intéressé à ces monuments.  Il est à l’origine de la protection de certains d’entre eux dont le pont. 

A Travers le Temps

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Restaurations et Travaux

1994

1994

1944

1944

1994

1994

1954

1994

Rue du Pont Romain

Les Meurtrières


Plusieurs types d’ouvertures de tir sont visibles dans la muraille

Ouverture vertical fine avec en partie basse un élargissement rond pour le canon de mousquets, d’arquebuses et de petites couleuvrines portables.

Ouverture vertical simple fine, c’est l’archère en lien avec l’arc

Ouverture horizonale: c’est l’arbaletriere en lien avec l’arbaletriere tenue horizontale contrairement a l’arc.



Ouverture horizonale en angle, c’est l’arbaletrière d’angle offrant une ligne de tir plus large. A noter également cette demi-tour encastrée dans le rempart, qui est un vieux système defensive des murailles (oppidum de Jastres Ardeche 1e siècle av.J.C.) et permet d’offrir aux défenseurs des angles de projectiles plus larges, par cette avancée vis-à-vis de la ligne de rempart.

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