Il écrivait “La ville actuelle occupe encore la cime et le penchant de la colline, où l’on distingue quelques vestiges de ses anciennes fortifications.
Peu à peu, elle s’est étendue jusqu’au-delà de la rivière.
Le pont qui sert de communication entre les deux parties de la ville, est romain, et à l’exception du parapet, qui est tout moderne, il ne parait pas qu’on y ait jamais fait de réparations ; au contraire, on a retiré les crampons de métal qui liaient les gros blocs de pierre qui le composent : ils sont d’ailleurs si bien appareillés que la solidité de la construction n’en semble pas altérée.
Cependant l’Ouvèze, comme toutes les rivières de montagnes, devient quelquefois un torrent impétueux : mais il n’y a que l’homme qui puisse venir à bout d’un monument romain.”